Bibliographie, pour aller plus loin...

Les textes, les films, les oeuvres, des articles de recherche... qui font l’Usage du monde.

« L’écrit, la parole, le mythe, l’imaginaire sont tous ces éléments qui ancrent nos sociétés. Tout ce qui est véhiculé dans nos sociétés fonde notre culture. Je voulais qu’apparaissent ces éléments dans le film, à travers les peintures rupestres pour les sociétés du paléolithique, puis à travers le cinéma, mais aussi des oeuvres et des textes, les médias, la radio par exemple qui revient à plusieurs reprises, dans des brouhaha comme une rumeur du monde...

... Je voulais rendre palpable aussi une culture qui n’est justement pas la culture dominante, mais qui existe à bas bruit comme un fond sonore pour lequel il faut tendre l’oreille.

Le choix des auteurs et intervenants est important. Celui dont les textes reviennent le plus souvent est Henri David Thoreau, d’abord parce qu’il fait le lien entre ce rapport au vivant et la question politique. Avec La pensée sauvage, on retrouve ce point de vue dans la pensée de Lévi-Strauss, éclairée par des penseurs contemporains, comme Catherine Larrère ou l’historienne, Valérie Chansigaud. » Agnès Fouilleux

Père de la désobeissance civile Henri David Thoreau est aussi un naturaliste passionné qui a beaucoup écrit sur la nature sauvage et notamment sur son expérience de vie dans les bois. Pensées sauvages, Voisins animaux, sont les deux ouvrages d’où sont tirés les textes qui illustre le film.

Retrouver sa biographie sur les pages wikipédia en suivant ce lien.

« Il y a aussi le titre du film bien sûr. Nicolas Bouvier dans son « usage du monde », dans son récit de voyage, questionne déjà le rapport nature/culture. Sans entrer dans un discours écologique, il propose déjà par le biais de son écriture et d’un imaginaire riche autour de la nature de repenser notre relation au vivant et aux paysages. Il critique les prémices de ce qui aujourd’hui déferle comme un tsunami sur les milieux et les espèces naturels. » Agnès Fouilleux

L’Usage du monde de Nicolas Bouvier, une sensibilité environnementale avant la lettre par Sara Buekens
Retrouver le texte intégral en suivant ce lien sur le portail CAIRN.info

« À travers une écriture du concret, Bouvier invite le lecteur à éprouver le plaisir que lui a offert une expérience sensorielle de la nature – un plaisir dont il rend compte à travers des descriptions attentives du réel sensible et par le biais d’un imaginaire destiné à rendre tangible le monde naturel du Moyen-Orient. Son attitude à la fois curieuse et respectueuse de la nature donne l’exemple d’un « bon usage ». Ainsi, il incite les lecteurs à repenser leur propre relation aux règnes animal et végétal. » Sara Buekens

« Dans le film de Méliès, le voyage dans la lune dont on voit un court extrait au début du film, il y a la folie de l’homme bien sûr, la démesure de ses projets, sa toute-puissance mais aussi la thématique des peuples autochtones avec les Sélénites, ces habitants de la lune qui sont « les sauvages » face à l’homme blanc dominant. » Agnès Fouilleux

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Visionner le film Voyage dans la lune de Méliès ici.

Retrouver le tableau The american progress sur Wikipedia via ce lien.